Le blog de l'imam Abdallah (France)

Simplifier l'islam pour les francophones

Il s’agit d’un homme des générations des gens du livre avant l’islam …
Il s’est consacré à l’adoration de Dieu pendant cinq cents années, il ne faisait presque rien que ça, jour et nuit.
Après sa mort, le Messager (صلى الله عليه وسلم) nous informe de son sort d’après ce que Allah lui a enseigné des récits du future.
Cet homme arrive devant Allah qui le juge et ordonne aux anges : Faites entrer mon serviteur au Paradis par Ma Miséricorde.
En entendant cela, l’homme dit : Ô mon Seigneur, c’est par mes œuvres que j'entre au Paradis.
Allah redis aux anges, faites entrer mon serviteur au paradis par Ma Miséricorde.
L’homme dit encore une fois : Ô mon Seigneur, c’est par mes œuvres que j'entre au Paradis.
Alors, Allah ordonne aux anges de prendre l’un de ses bienfaits pour le comparer aux œuvres de cet homme.
Les anges quantifient le bienfait de la vue, la faculté que l’homme a pour voir le monde autour de lui.
Ils trouvent que ce bienfait pèse à lui seul l’équivalent de 500 années d’adoration.
Cela veut dire que si les bienfaits de Dieu sur nous avaient un prix, alors le bienfait de la vue à lui seul coûterait 500 années d’adoration !!
Je vous laisse imaginer le coût total des autres bienfaits de Dieu sur nous uniquement pour notre corps : l’intelligence, l’ouïe, la parole, l’odorat, le toucher, le mouvement, le désire …
L’homme constate cette pesée avec stupéfaction, lui qui croyait que ses œuvres lui permettaient, de droit, d’avoir le Paradis et qu’il s’est déjà acquitté de son prix.
Allah dit aux anges : alors, conduisez mon serviteur en Enfer !
L’homme s’écria alors, par Ta Miséricorde mon Seigneur, par Ta Miséricorde mon Seigneur …
Allah lui accorda le Paradis par Sa Miséricorde.
Ce récit n'est pas un appel à délaisser les œuvres et compter uniquement sur la miséricorde de Dieu, car la Miséricorde divine est conditionnée par les bonnes œuvres. on n'obtient la miséricorde de Dieu que quand applique ce Dieu nous demande;
Ce récit nous dit aussi et d'une manière claire que les actions ne sont pas un prix pour le paradis mais une simple cause.
Ce récit est rapporté par l’imam Al-Bayhaqi d’après Jabir ben Abdillah (رضي الله عنه).
Laissez, SVP, en commentaire votre première impression après avoir lu ce récit, que vous inspire ce récit ?
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
I
SubhanAllah, on n'oublie la réalité... Que nous sommes, nous et nos adorations, rien du tout à côté de la miséricorde d'Allah
Répondre
F
500 ans d'adorations! Que représentons nous par rapport à lui! Ca fait réfléchir
Répondre