Le jour où vous décidez de donner secrètement votre numéro de téléphone ou votre profil Facebook dans l’objectif “noble” de faire connaissance avec un homme/femme c’est le jour où vous avez obéi à Satan, les suites sont non-métrisables. Je vous raconte cette histoire d’une autre époque, elle n’est pas à appliquer à la lettre mais elle est plein de sens.
Il y avait un homme parmi les fils d'Israël avant l'islam qui s'appelait "Bersiça".
Bersiça était un adorateur zélé qui se consacrait entièrement à l'adoration de Dieu dans son monastère. Cependant, il ne donnait pas, malheureusement, assez d'importance au savoir.
Trois jeunes hommes avec leur sœur habitaient une petite maison avoisinant le monastère. Ils décidèrent d'aller au combat et confirent la sécurité de leur sœur à Bersiça le moine pieux de la part de qui aucun mal n'est envisageable.
Bersiça refusa cette responsabilité au début mais fini par l'accepter. Il s'est dit : Si moi, l'homme de foi et d'adoration, refusait cette responsabilité, ces jeunes confiraient leur sœur à celui qui ne sera pas capable de l'assumer.
Au début, Bersiça se contentait d'appeler par sa haute fenêtre de son monastère pour prendre les nouvelles de la jeune fille.
Si elle avait besoin de quelque chose, il la lui laissait devant sa porte et l'averti de la fenêtre.
Bersiça connaissait sa faiblesse face au femmes et il voulait ainsi se préserver de toute tentation.
Après un certain temps, Bersiça s'est dit : Mais pourquoi tu agis de la sorte avec cette jeune fille ? La galanterie et la gentillesse nécessitent que tu lui adresse tes salutations en face, que tu lui donne la chose dans les mains et lui parler un minimum pour alléger sa solitude. Tu es quand même le moine que tout le monde connait et reconnait sa droiture et sa piété.
Plus il lui parle, plus il trouve les discutions agréables et attachantes.
Un certain temps après, il s'est dit : Il ne convient pas à un homme pieux comme toi de parler à une jeune femme devant chez elle, que diront les gens en vous voyant ainsi ? Dieu connait ton intention, tu es un homme pieux, rentre chez elle pour discuter un petit moment, soulager sa solitude et lui tenir compagnie.
Les discutions deviennent plus longues, plus fréquentes et une familiarité s'installe entre les deux.
Le mâle en lui penchait vers la femelle en elle et c'était réciproque.
Il fini par ne plus pouvoir la quitter des yeux, puis lui tenir la main, puis l'embrasser puis commettre la fornication avec elle.
Pour elle aussi, le respect et la confiance qu'elle avait pour l'homme de Dieu se sont transformés en attirance. Elle a aussi cédée à ses passions.
Quelques mois après, elle constata qu'elle était enceinte et en informa Bersiça.
Après l'accouchement, Bersiça se dit : "Que vas-tu dire à ses frères après leur retour ? Ta seule solution est de te débarrasser du bébé !"
Bersiça continue sa descente vers les abîmes, il tue le bébé et l'enterre à côté d'un rocher pas loin de son monastère.
Constatant la tristesse et le détresse de la jeune femme Bersiça se dit : "en la voyant dans cette état, ses frères découvriront certainement les choses et elle ne pourra pas leur cacher la vérité. Ta seule solution est de la tuer pour être le seul à détenir ton secret. Tu peux te repentir après et les choses reviendront comme avant ! Dieu est pardonneur et miséricordieux. Tu ne peux pas rester dans cette situation et laisser les gens parler de toi en mal, salir ton honneur et ta réputation !"
Bersiça tue la jeune fille et l'enterre avec son fils.
Il essaye maintenant de vivre comme avant mais il n'arrive pas à retrouver sa sérénité et la douceur de ses adorations. Son esprit était perturbé. Il ne supporte même plus rester seul dans son monastère et il se cachait pour regarder les jeunes filles du village avoisinant travailler à côté de la rivière.
Quand les frères revinrent, Bersiça les accueillit en pleurant et avec une apparente tristesse. Il les informa que leur sœur était morte subitement à cause d'une maladie fulgurante. Il leur montre sa tombe et leur présente, les larmes aux yeux, ses sincères condoléances.
Après avoir accepté le destin de leur sœur et se recueillit sur sa tombe, les trois frères commencent à se poser des questions sur cette maladie et la mort subite de leur sœur. Ils trouvèrent qu'il était de leur devoir de déterrer leur sœur et de voir son corps pour s'assurer des propose de Bersiça. La confiance ne doit pas être aveugle et le contrôle est un devoir pour apaiser les cœurs et éloigner les mauvaises pensées.
En les voyant faire Bersiça, paralysé par la peur, se réfugia dans son monastère et attend passivement la suite des événements.
À ce moment là, il commence à réfléchir, mais cette fois ci ce n'était pas lui qui réfléchissait, c'était Satan qui lui parle directement et consciemment.
Satan lui dit :
Ecoute moi Bersiça, c'est moi qui t'a poussé à accepter la charge de la jeune fille, c'est moi qui t'a poussé progressivement à te rapprocher d'elle, c'est moi qui t'a rendu délicieuses les discutions avec elle, c'est moi qui t'a poussé à l'aimer, la désirer et ne penser qu'à elle, c'est moi qui t'a poussé par le désir, jour après jour, avec patience et persévérance à la regarder, la toucher, l'embrasser et finalement à commettre la fornication. C'est moi qui t'a poussé, par la peur, à tuer l'enfant et sa maman. Les frères vont venir casser ta porte et te tuer, c'est une certitude.
Je suis maintenant le seul capable à te sortir de cette mauvaise situation, mais je le ferai à une seule condition, accepte ma puissance, adore moi et prosterne toi devant moi.
Prosterne toi et je te sortirai de cette difficulté, personne ne peut t'aider sauf Moi Satan.
Bersiça se prosterne devant Satan, la porte se casse et les jeunes frères tuent Bersiça pendant qu'il était en prosternation devant Satan qu'il l'a toujours suivi.
Mes frère et sœurs, soyez prudent, ne vous exposez pas à la tentation, méditez ces versets et prenez soin de votre foi.
"[16] ils sont à l’image de Satan qui incite l’homme à renier sa foi. Mais quand l’homme devient impie, Satan lui dit : « Je te désavoue ! Car moi, je crains Dieu, le Maître de l’Univers ! »" 59. Sourate de l’Exode (Al-Hashr)
"[6] car Satan est pour vous un ennemi mortel. Traitez-le comme tel ! Et s’il se fait des partisans, c’est dans le but de les conduire en Enfer." 35. Sourate du Créateur (Fâtir)
"[21] Ô vous qui croyez ! Ne suivez pas les pas de Satan, car quiconque suit les pas de Satan, celui-ci ne manquera pas de l’entraîner vers la turpitude et le vice." 24. Sourate de la Lumière (An-Nûr)