2 Décembre 2016
Avant, je voyais la mort toucher les autres, aujourd'hui je la vois toucher ma propre famille, ma soeur que j'aimais et chérissais.
Je me souviens d'elle, de sa douceur, de son affection pour moi, de ses petites histoires pour me calmer et apaiser mes chagrins d'enfant et je me souviens aussi de ses multiples maladies depuis sa jeunesse.
Elle était intelligente, braillante à l'école et naturellement belle.
Nous avions 4 ans de différence d'âge. Mais étions très proches l'un de l'autre.
Contrairement à mes autres sœurs, et frères, nous ne sommes que rarement disputés.
Elle ne se lassait jamais de me raconter mon histoire quotidienne avant ma sieste. Une histoire qu'elle invente intégralement et à travers elle elle me faisait passer des messages éducatifs. C'était pour moi les plus belles histoires du monde. Je me souviens aujourd'hui de son personnage mythique, ce petit enfant miniature qui était poli, sage et à qui je suis censé ressembler.
Les yeux pleurent, le coeur est triste mais la langue ne dit que ce qu'Allah accepte. "Nous sommes tous à Dieu et vers Lui sera notre retour"
Que Dieu l'accepte dans son Paradis.
Comme Tu l'as éprouvé dans cette vie, O Allah purifie la et facilite son jugement et son questionnement.
Ya Rabi accompagne ses jeunes enfants et donne leur l'acceptation et aide à supporter la séparation.
Ils rentreront ce soir chez eux et trouveront sa place vide.
Rempli, Ô Allah, leurs coeurs de patiente.
Regroupe les ensemble au Paradis et donne leur la joie de la rencontrer dans ta maison de Paix.