16 Janvier 2018
J’adresse ce message à une personne qui se reconnaîtra, touchée par la maladie, elle se bat depuis des années et donne des leçons de patience à son entourage.
Son mariage hier était une grande joie mélangée avec une forte dose d’émotion.
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Pour le croyant, la maladie n’est pas une punition et encore moins une injustice.
La maladie est une épreuve qui purifie le croyant et le rapproche de son Seigneur.
Par la maladie l’être humain doit se rendre compte de sa faiblesse, sa petitesse et sa dépendance totale de son Seigneur. Il prend modestement sa place de serviteur pour appeler et implorer son Créateur de lui venir en aide. Il prend conscience de la grandeur de son Seigneur, de sa sagesse, de sa clémence et de sa miséricorde.
Par la maladie, Dieu octroie à son serviteur une place au Paradis qu’il ne pourrait jamais atteindre par ses œuvres.
La maladie doit être soignée et le premier pas dans les soins c’est de l’accepter.
Il faut patienter activement, accepter et agir, le cœur est dans la satisfaction la plus complète et le corps est dans l’action la plus aboutie.
La foi nous impose d’agir comme si la vie était éternelle et de se préparer à la rencontre de Dieu comme si la mort était demain.
Mais il faut toujours garder l’espoir et cultiver la positivité. Quelque soit l’obscurité de la nuit, scruter le ciel pour observer l’aube.
Je veux citer ici une parole du prophète (saw) : « si la fin du monde arrive et dans la main de l’un de vous une bouture qu’il la plante »
Agir même dans les conditions les plus difficiles, agir même si l’action nous semble insignifiante devant l’ampleur des événements, agir, non uniquement pour soi mais aussi, pour transmettre l’espoir à ceux qui nous entourent et à ceux qui viendront après nous.
Nous sommes que des étrangers dans ce monde, notre pays d’origine est un paradis, c’est dans un paradis que notre père a fait ses premier pas et a vécu heureux avec notre mère, c’est de ce paradis qu’il a été sortit à cause de son manque de détermination et sa faiblesse devant son ennemi, c’est vers le Paradis que nous devrons retourner si nos cœurs sont purs et nos actions sont conformes.
Que nous vivions 100 ans ou 20 ans, notre passage sur terre est insignifiant devant l’éternité qui nous attend.
Que Dieu vienne en aide aux gens qui souffrent et qu’il leur donne l’acceptation, le courage et la détermination pour agir.