20 Janvier 2016
Le destin fait partie de la science de Dieu. Une science inaccessible à l’homme, une science que même les Messagers de Dieu n’y avaient pas accès.
Dans la Sourate AlKahf (La caverne) Allah nous relate l’histoire de Moïse avec l’homme pieux. Un homme à qui Dieu a enseigné une science de Sa part, une science qui est directement liée au destin et à l’avenir des êtres. Vous connaissez tous cette histoire. Sinon je vous conseille d’aller la lire et la comprendre.
L’homme pieux agissait selon la science que Dieu lui avait donné et Moïse de son côté agissait selon la science que Dieu lui avait donné.
Les réactions de Moïse face aux œuvres de l'homme pieux étaient les réactions que doit avoir tout être humain qui veut suivre la parole de Dieu révélée.
Moïse s’est insurgé face aux injustices apparentes que l’homme pieux a commettait vis à vis les biens et la vie des autres. Ses contestations étaient logiques et conformes sur le plan religieux. Cependant l’homme pieux avait bien dit à Moïse de ne pas le suivre, ni d’apprendre sa science, il lui avait bien dit que sa science lui était inaccessible et qu’il ne supporterait pas ses conséquences. Moïse a insisté mais il n’a pas pu supporter plus de trois manifestations du destin de Dieu.
Heureusement pour nous, heureusement que la science de Dieu nous y inaccessible, sinon nous ne supporterons pas ses conséquences à l’instar de Moïse.
Le Coran demande à Mohamed (saw) de dire : « [188] Dis : « Je ne détiens aucun pouvoir de me faire du bien ou du mal, sinon ce que Dieu veut. Si j’avais accès à l’insondable, j’aurais des biens en abondance et aucun mal ne saurait m’atteindre. Je ne suis qu’un avertisseur et un annonciateur pour les gens qui croient. » 07. Sourate des Murailles (Al-A‘râf)
Le récit de Moïse et l'homme pieux nous montre comment le destin opère quotidiennement dans notre vie, il nous montre que les conséquences des événements ne sont pas toujours celle auxquelles nous nous attendons.
Une épreuve amère accueillit avec acceptation et patience active peut être un bien pour l’homme. Un bienfait doux et agréable accueillit avec arrogance et ingratitude peut être un mal pour l’homme.
« [216] Mais il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose qui constitue pourtant un bien pour vous ; et il se peut que vous chérissiez une autre, alors qu’elle constitue un mal pour vous. Dieu le sait ; mais vous, vous ne le savez pas. » 02. Sourate de la Vache (Al-Baqara)