Prêche de vendredi : L’invocation de Dieu

Prêche de vendredi : L’invocation de Dieu

ABDALLAH IMAM DELIOUAH·SAMEDI 3 OCTOBRE 2015

Les 3 compagnons prisonniers de la grotte

D'après ben 'Umar (raa), le Messager d'Allah (saa) dit: “Étant en train de marcher, trois hommes furent surpris par la pluie. Aussitôt, ils cherchèrent refuge dans une grotte qui se trouvait dans une montagne, [mais tout d'un coup] un rocher tomba [du haut] de cette montagne et boucha la sortie de la grotte.”

Alors, ils se dirent: "Voyons ce que nous avons fait comme bonnes œuvres en vue d'Allah et invoquons Le en les citant! il se peut qu'Il nous délivre."

Le premier dit:

“Mon Seigneur; J’avais des parents vieux, je leur donnais à boire du lait, le soir, avant ma femme et mes enfants. Un jour, je ne trouvais pas de pâturage à proximité pour mes bêtes et je suis rentré plus tard que d'habitude. En arrivant la nuit, je trouvais mes parents endormis. Je ne savais pas quoi faire, le port de lait dans les mains, je ne voulais pas les réveiller et mes enfants avaient faim et voulaient boire. Mes enfants restèrent ainsi à pleurer à mes pieds jusqu'au lever de l'aube. Quand mes parents se réveillèrent et burent leur part que je donna à boire à mes enfants ... Si Tu juges que je fis cela en vue de Ta Face, délivre nous de !"

Allah fit alors une ouverture et ils purent voir le ciel.

«Le deuxième:

"Ô Allah! J’avais une cousine que je désirais comme un homme peut désirer fortement une femme. Je lui demandais souvent de me céder mais elle refusa toujours, et ce jusqu'au jour où elle était dans une grande difficulté financière, je lui ai apporté cent dinar pour qu’elle accepte finalement d’accepter ma proposition. Mais une fois que j'étais entre ses jambes, elle me dit : "Crains Allah et ne me touche que si tu en as le droit !"

Sur ce, je me suis levé sans la toucher et en lui laissant les 100 dinars ... Ô Mon Dieu! Si tu juges que j'ai fait cela en vue de Ta Face, délivre nous de cette difficulté.

Aussitôt, le rocher bouge et laisse une ouverture plus grande que la première mais pas assez grande pour qu’ils puissent sortir.

«Quant au troisième, il dit:

«Ô mon Dieu ! J’avais engagé des ouvriers et leur ai donné leur salaire sauf pour l’un parmi eux qui est parti sans prendre son salaire.

Depuis lors, je restais à lui fructifier son bien jusqu'à ce que je pusse en avoir une grande fortune. Un jour, l'ouvrier en question revint me dire : Crains Allah, et ne sois pas injuste envers moi ! Donne-moi mon salaire dû.

Tout ce que tu vois est à toi, prends ces troupeaux de vaches, de chameaux, de moutons sont à toi ! Lui dis-je.

— Crains Allah et ne te moque pas de moi !

— Je ne me moque pas de toi, prends-les !"

En effet, il les prit et partit, sans rien laisser. Ô Allah Si Tu juges que j'ai fait cela en vue de Ta Face, écarte ce qui reste [du rocher] !

Sur ce, Allah écarta complètement le rocher et ils purent sortir»

(Hadith rapporté par Bukhary et Mouslim).

• Le respect et la bonté envers les parents, la chasteté et l’honnêteté sont des grandes qualités qui favorisent le soutient de Dieu dans les difficultés.
• Les épreuves de la vie sont pour chacun de nous une grotte, pour s’en sortir, il ne faut pas hésiter à demander l’aide et le soutient de Dieu. C’est à Dieu qu’il faut s’adresser avant même de compter sur sa propre force ou l’aide d’un humain.
• Faites les bonnes actions et suppliez Dieu de vous aider grâce à ses actions.

حديث النفر الثلاثة الذين دخلوا الغار

عن أبي عبد الرحمان عبدِ الله بنِ عمرَ بن الخطابِ رضيَ اللهُ عنهما ، قَالَ : سمعتُ رسولَ الله - صلى الله عليه وسلم - ، يقول : (( انطَلَقَ ثَلاثَةُ نَفَرٍ مِمَّنْ كَانَ قَبْلَكُمْ حَتَّى آوَاهُمُ المَبيتُ إِلى غَارٍ فَدَخلُوهُ، فانْحَدرَتْ صَخْرَةٌ مِنَ الجَبَلِ فَسَدَّتْ عَلَيْهِمُ الغَارَ ، فَقالُوا : إِنَّهُ لاَ يُنْجِيكُمْ مِنْ هذِهِ الصَّخْرَةِ إِلاَّ أنْ تَدْعُوا اللهَ بصَالِحِ أعْمَالِكُمْ .

قَالَ رجلٌ مِنْهُمْ : اللَّهُمَّ كَانَ لِي أَبَوانِ شَيْخَانِ كبيرانِ ، وكُنْتُ لا أغْبِقُ قَبْلَهُمَا أهْلاً ولاَ مالاً ، فَنَأَى بِي طَلَب الشَّجَرِ يَوْماً فلم أَرِحْ عَلَيْهمَا حَتَّى نَامَا ، فَحَلَبْتُ لَهُمَا غَبُوقَهُمَا فَوَجَدْتُهُما نَائِمَينِ ، فَكَرِهْتُ أنْ أُوقِظَهُمَا توَأَنْ أغْبِقَ قَبْلَهُمَا أهْلاً أو مالاً ، فَلَبَثْتُ - والْقَدَحُ عَلَى يَدِي - أنتَظِرُ اسْتِيقَاظَهُما حَتَّى بَرِقَ الفَجْرُ والصِّبْيَةُ يَتَضَاغَوْنَ عِنْدَ قَدَميَّ ، فاسْتَيْقَظَا فَشَرِبا غَبُوقَهُما . اللَّهُمَّ إنْ كُنْتُ فَعَلْتُ ذلِكَ ابِتِغَاء وَجْهِكَ فَفَرِّجْ عَنّا مَا نَحْنُ فِيهِ مِنْ هذِهِ الصَّخْرَةِ ، فانْفَرَجَتْ شَيْئاً لا يَسْتَطيعُونَ الخُروجَ مِنْهُ .

قَالَ الآخر : اللَّهُمَّ إنَّهُ كانَتْ لِيَ ابْنَةُ عَمّ ، كَانَتْ أَحَبَّ النّاسِ إليَّ - وفي رواية : كُنْتُ أُحِبُّها كأَشَدِّ مَا يُحِبُّ الرِّجَالُ النساءَ - فأَرَدْتُهَا عَلَى نَفْسِهَا فامْتَنَعَتْ منِّي حَتَّى أَلَمَّتْ بها سَنَةٌ مِنَ السِّنِينَ فَجَاءتْنِي فَأَعْطَيْتُهَا عِشْرِينَ وَمئةَ دينَارٍ عَلَى أنْ تُخَلِّيَ بَيْني وَبَيْنَ نَفْسِهَا فَفعَلَتْ ، حَتَّى إِذَا قَدَرْتُ عَلَيْهَا - وفي رواية : فَلَمَّا قَعَدْتُ بَينَ رِجْلَيْهَا ، قالتْ : اتَّقِ اللهَ وَلاَ تَفُضَّ الخَاتَمَ إلاّ بِحَقِّهِ، فَانصَرَفْتُ عَنْهَا وَهيَ أَحَبُّ النَّاسِ إليَّ وَتَرَكْتُ الذَّهَبَ الَّذِي أعْطَيتُها . اللَّهُمَّ إنْ كُنْتُ فَعَلْتُ ذلِكَ ابْتِغاءَ وَجْهِكَ فافْرُجْ عَنَّا مَا نَحْنُ فيهِ ، فانْفَرَجَتِ الصَّخْرَةُ ، غَيْرَ أَنَّهُمْ لا يَسْتَطِيعُونَ الخُرُوجَ مِنْهَا .

وَقَالَ الثَّالِثُ : اللَّهُمَّ اسْتَأْجَرْتُ أُجَرَاءَ وأَعْطَيْتُهُمْ أجْرَهُمْ غيرَ رَجُل واحدٍ تَرَكَ الَّذِي لَهُ وَذَهبَ، فَثمَّرْتُ أجْرَهُ حَتَّى كَثُرَتْ مِنهُ الأمْوَالُ، فَجَاءنِي بَعدَ حِينٍ ، فَقالَ : يَا عبدَ اللهِ ، أَدِّ إِلَيَّ أجْرِي ، فَقُلْتُ : كُلُّ مَا تَرَى مِنْ أجْرِكَ : مِنَ الإبلِ وَالبَقَرِ والْغَنَمِ والرَّقيقِ ، فقالَ : يَا عبدَ اللهِ ، لاَ تَسْتَهْزِىءْ بي ! فَقُلْتُ : لاَ أسْتَهْزِئ بِكَ ، فَأَخَذَهُ كُلَّهُ فاسْتَاقَهُ فَلَمْ يتْرُكْ مِنهُ شَيئاً . الَّلهُمَّ إنْ كُنتُ فَعَلْتُ ذلِكَ ابِتِغَاءَ وَجْهِكَ فافْرُجْ عَنَّا مَا نَحنُ فِيهِ ، فانْفَرَجَتِ الصَّخْرَةُ فَخَرَجُوا يَمْشُونَ )) مُتَّفَقٌ عليهِ .