25 Mai 2015
Observez bien ce verset en arabe.
Pour expier une faute grave, Allah propose 3 solutions dans l'ordre.
La premier est de libérer un esclave
La deuxième est de jeuner deux mois consécutif
Et la troisième est de nourrir soixante pauvres.
Pour ordonner les trois solutions Allah utilise des verbes différents.
Entre la première et la deuxième solution Le verbe utilisé est : celui qui ne trouve pas.
Entre la deuxième et la troisième solution Allah utilise le verbe : celui qui ne peut pas.
C'est grandiose, c'est subtile et c'est profond.
Cela indique qu'un jour viendra ou l'esclavage n'existera plus et ce jour là on ne trouvera pas d'esclave à libérer.
L'abolition de l'esclavage était la finalité de la législation musulmane.
Un grand compagnons du prophète l'avait bien compris depuis le début, il disait "Comment pouvez vous rendre les gens esclaves alors que leurs mères les mettent au monde LIBRES" c'était le grand et le formidable Omar ben al-Khatab.
Le verset en question :
"[3] Ceux qui auront répudié leurs femmes en usant de cette formule et qui reviennent ensuite sur leur parole devront affranchir un esclave, à titre d’expiation, avant de reprendre leurs rapports avec leurs épouses. Cela vous est prescrit par le Seigneur qui est Instruit de tout ce que vous faites. [4] Celui qui n’en trouve pas devra observer le jeûne pendant deux mois consécutifs avant tout rapport avec son épouse. S’il ne peut s’en acquitter, il devra donner à manger à soixante pauvres et ce, afin que vous croyiez fermement en Dieu et à Son Prophète. Telles sont les limites fixées par Dieu, et les infidèles qui les transgressent subiront un châtiment douloureux," 58. Sourate de la Discussion (Al-Mujâdala)